Un exemple de la nécessité de se réunir

La préfecture consulte les communes à propos du transport de bois ronds. C’est la conséquence d’un décret paru en 2009.
Le courrier de la préfecture et le décret sont dans le document ici.

C’est un bon exemple pour illustrer le besoin de réunir et coordonner les communes sur un itinéraire, dans un périmètre plus large que les communes, plus large que les intercommunalités, et comparable à celui des départements. Comment envisager un instant que sur le trajet N20-A6 les avis ne soient pas les mêmes? Comment envisager que l’avis ne soit rendu que par le département, alors que le risque créé par ce type de transport concerne aussi le territoire au delà du fil d’eau de la chaussée, donc hors de la compétence du département?

Il y a aussi quelque chose d’important à savoir. J’ai été informé de cette démarche de la préfecture par une autre commune, qui me connaît à cause du dossier SFDM. J’ai alors reçu une copie de ce courrier, j’ai constaté que Mennecy est aussi destinataire. Le bureau du maire à Mennecy ne connaissait pas ce courrier. Le secrétariat général l’avait vu passer, avait estimé que c’était une demande de transport exceptionnel « ordinaire » et l’avait transmis à la police municipale « comme d’habitude ».
La police municipale de Mennecy estimait ne pas être compétente sur la question et était déjà en train de classer le courrier, donc sans faire de réponse et, implicitement, exprimer un avis positif.

Pourtant, la question posée par la préfecture n’est pas du même rang que celle d’un transport exceptionnel unique de catégorie C, comme pour un convoi d’éolienne par exemple. Il s’agit d’un avis « pour toujours », donc une orientation à choisir dans l’exploitation du RD191 et l’urbanisation de ses abords.

Ce sont les élus qui doivent répondre, et de façon cohérente. Ce blog, et éventuellement une association d’élus concernés par l’exploitation du RD191 entre l’A6 et la N20,  peut servir à façonner cette vision partagée sur la RD191.

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